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L'orque (Orcinus orca) appelé aussi épaulard est un mammifère marin de l'ordre des cétacés et du sous-ordre des odontocètes. Ce cétacé à dents est un redoutable prédateur qui peut (pour les mâles) mesurer plus de 8 m de long et peser plus de 10 tonnes.
Les orques sont reconnaissables à leur livrée noire et blanche et à la taille de leur nageoire dorsale qui peut atteindre 2 mètres de hauteur chez les mâles.
Ils vivent généralement en banc de quelques dizaines d'individus. Leur alimentation se compose essentiellement de poissons, de manchots et d'autres mammifères marins lions de mer, otaries, phoques, marsouins, baleines.
Les orques chassent les mammifères marins tels que les phoques et lions de mer en rôdant très près des plages, et en utilisant la technique d'échouage sur le rivage.
La durée de vie moyenne d'une orque est de 30 ans pour les males et 50 ans pour les femelles. Les mères donnent naissance à un seul nouveau-né, environ une fois tous les cinq ans.
Orque est un terme féminin : une orque, et épaulard est masculin : un épaulard.

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L'orque

Superprédateur en noir et blanc et le plus grand des dauphins, l'orque a adapté ses modes de vie et de chasse à son environnement et à ses proies. Selon ses populations présentes dans le monde entier, elle s'est spécialisée dans la capture de baleines, de lions de mer, d'otaries, de poissons, comme le saumon, la légine, le thon rouge ou le hareng, et d'oiseaux marins... Son intelligence, ses capacités d'adaptation, ses formes de communication (avec un langage acoustique perfectionné) et sa sociabilité en font un mammifère marin fascinant. L'orque intègre, par sa position au sommet des chaînes alimentaires, l'ensemble des modifications affectant les écosystèmes marins et donne des indications claires sur leur état. Les messages que cette espèce nous renvoie partout dans le monde nous révèlent la profonde dégradation de ces milieux. L'avertissement est sérieux, parmi de très nombreux autres, adressé à l'humanité. L'auteur Christophe Guinet, docteur en océanologie, a étudié l'écologie comportementale des orques en Colombie-Britannique (Canada), puis lors de trois longs séjours dans l'archipel Crozet pour sa thèse sur les orques. Chargé en 1992 par Océanopolis (Brest) de développer des études sur les grands dauphins et les phoques gris des côtes bretonnes, il est aujourd'hui chercheur au Centre d'études biologiques de Chizé (CNRS). Il a effectué neuf missions dans les terres australes et est responsable d'un programme de suivi à long terme des populations de mammifères marins dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Ces travaux de recherche actuels portent sur l'étude de l'effet des conditions océanographiques sur la distribution et les performances de pêches de prédateurs, tels les éléphants de mer, les otaries à fourrure et les grands cétacés, utilisés comme indicateurs des changements affectant l'océan Austral.