Archimède (3eme siècle avant J.C.) a démontré que tout corps plongé dans l'eau reçoit une poussée - la poussée d'Archimède - s'exerçant de bas en haut et égale au poids du volume d'eau déplacé.
C'est cette force qui permet au nageur (seulement équipé d'un maillot) de rester en surface.
En plongée libre ( apnée ), la poussée d'Archimède varie avec le volume du plongeur qui diminue avec la profondeur sous l'effet de la pression, ceci en raison essentiellement :
- de la diminution du volume des poumons.
- de l'écrasement du néoprène.
Pour le plongeur autonome, les facteurs essentiels de variation de la poussée d'Archimède sont :
- l'écrasement du néoprène avec la profondeur.
- la variation du volume pulmonaire par l'inspiration ou l'expiration ( effet du poumon balaste ).
La variation de la poussée d'archimède avec la profondeur pose au chasseur sous-marin en particulier le problème du lest quand il chasse profond.
Il doit éviter en effet de trop se lester , car si cela facilite la descente dans les premiers mètres, passer une dizaine de mètres de profondeur il se trouve en flottabilté négative et coule sans donner un coup de palme… comme un plomb. Il maîtrise moins bien sont approche du fond ou du poisson. Sa remontée devient difficile et le risque d'accident (syncope) augmente.
Il est donc recommendé de calculer son lestage pour que la flottabilité ne soit négative que dans la deuxième moitié de la profondeur, quitte à forcer plus dans les premiers mètres, ou utiliser un lest larguable.
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